PERINDOPRIL-AMLODIPINE HCS 8 mg-5 mg, comprimé, boîte de 90 plaquettes prédécoupées de 1
Dernière révision : 27/12/2022
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 24,59 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 24,59 €
Laboratoire exploitant : KRKA FRANCE
PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS est indiqué pour le traitement de l'hypertension artérielle essentielle et/ou de la maladie coronaire stable, en substitution, chez les patients déjà contrôlés avec du périndopril et de l'amlodipine pris simultanément à la même posologie.
Liées au périndopril
· Hypersensibilité au périndopril ou à tout autre IEC ;
· Antécédent d'angioedème lié à la prise d'un IEC ;
· Angioedème héréditaire ou idiopathique ;
· Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Fertilité, grossesse et allaitement) ;
· L'association de PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m²) (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques) ;
· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ;
· Traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ;
· Sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose de l'artère rénale sur rein fonctionnellement unique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Liées à l'amlodipine
· Hypotension sévère ;
· Hypersensibilité à l'amlodipine ou à tout autre dihydropyridine ;
· Etat de choc, incluant choc cardiogénique ;
· Obstruction au niveau du système d'éjection du ventricule gauche (par exemple un degré élevé de sténose aortique) ;
· Insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après un infarctus aigu du myocarde.
Liées à PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS
Toutes les contre-indications relatives à chacun des monocomposants, citées précédemment, doivent également s'appliquer à l'association fixe PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS.
· Hypersensibilité à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Toutes les mises en garde relatives à chacun des monocomposants, citées ci-après, doivent également s'appliquer à l'association fixe PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS.
Liées au périndopril
Mises en garde spéciales
Hypersensibilité/Angioedème
Un angioedème du visage, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, y compris le périndopril (voir rubrique Effets indésirables). Ceci peut survenir à tout moment durant le traitement. Dans de tels cas, PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS doit être arrêté immédiatement, et une surveillance appropriée doit être initiée et poursuivie, jusqu'à disparition complète des symptômes.
En cas de localisation uniquement au niveau du visage et des lèvres, l'oedème régresse en général sans traitement ; les antihistaminiques pouvant être utilisés pour soulager les symptômes.
L'angioedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, un traitement d'urgence doit être administré rapidement. Ce dernier peut inclure l'administration d'adrénaline et/ou le dégagement des voies aériennes. Le patient doit être maintenu sous surveillance médicale stricte jusqu'à disparition complète et prolongée des symptômes.
Les patients ayant un antécédent d'angioedème non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peuvent avoir un risque accru d'angioedème sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique Contre-indications).
Un angioedème intestinal a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n'était pas précédé d'angioedème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été fait par un scanner abdominal, une échographie, ou au cours d'un acte chirurgical. Les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angioedème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC (voir rubrique Effets indésirables).
L'utilisation concomitante d'IEC avec l'association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d'angioedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'utilisation concomitante d'IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par exemple. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d'angioedème (par exemple gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d'un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.
Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)
Dans de rares cas, les patients prenant des IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d'une aphérèse des LDL avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions ont pu être évitées en interrompant transitoirement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation
Des cas de réactions anaphylactoïdes ont été rapportés lors de l'administration d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion pendant un traitement de désensibilisation (par exemple du venin d'hyménoptère). Ces réactions ont pu être évitées chez ces patients en interrompant transitoirement le traitement par IEC, mais elles sont cependant réapparues lors de la reprise accidentelle du traitement.
Neutropénie/Agranulocytose/Thrombocytopénie/Anémie
Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombocytopénie et d'anémie ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Chez les patients ayant une fonction rénale normale, sans autre facteur de risque, une neutropénie est rarement observée. Le périndopril doit être utilisé avec une extrême prudence chez des patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immuno-suppresseur, de l'allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs de risque, en particulier s'il existe une altération pré-existante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont présenté des infections sévères, qui, dans quelques cas, ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive. En cas d'utilisation du périndopril chez ces patients, un suivi périodique du nombre de globules blancs est recommandé et les patients devront être prévenus de signaler tout signe d'infection (par exemple un mal de gorge, de la fièvre).
Hypertension rénovasculaire
Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un IEC, le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale est majoré (voir rubrique Contre-indications). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modifications mineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II ou d'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques). Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, il ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, des électrolytes et de la pression artérielle. Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique. Hyperaldostéronisme primaire Les patients atteints d'hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez ces patients. Grossesse Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques Contre-indications et Fertilité, grossesse et allaitement). Précautions d'emploi Hypotension Les IEC peuvent provoquer une chute de la pression artérielle. L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients hypertendus sans complication, mais se produit préférentiellement chez les patients ayant une déplétion volémique, par exemple ceux traités par un diurétique, sous régime restrictif en sel, sous dialyse, ayant des diarrhées ou vomissements ou chez ceux ayant une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables). Chez les patients à haut risque d'hypotension symptomatique, un contrôle strict de la pression artérielle, de la fonction rénale et du potassium sérique doit être réalisé pendant le traitement par PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS. Les mêmes précautions sont nécessaires aux patients présentant une ischémie cardiaque ou une pathologie cérébrovasculaire chez lesquels une chute tensionnelle trop importante peut entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. En cas de survenue d'une hypotension, le patient doit être placé en décubitus dorsal et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse à 9 mg/mL (0,9 %) de chlorure de sodium isotonique. Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement, qui pourra être généralement poursuivi sans problème une fois la pression artérielle remontée suite à l'augmentation de la volémie. Sténose de la valve mitrale et aortique/cardiomyopathie hypertrophique Comme les autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion, le périndopril doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une sténose de la valve mitrale et une obstruction au niveau du système d'éjection du ventricule gauche telles que sténose aortique ou cardiomyopathie hypertrophique. Insuffisance rénale En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 60 mL/min), une adaptation individuelle des monocomposants est recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Un contrôle périodique du potassium et de la créatinine fait partie des examens de routine chez ces patients (voir rubrique Effets indésirables). Des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique, généralement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été observées chez certains patients ayant une sténose de l'artère rénale bilatérale ou une sténose de l'artère sur rein unique, traités par IEC, en particulier chez les patients insuffisants rénaux. Un risqué majoré d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale peut survenir en cas d'hypertension rénovasculaire. Des augmentations souvent faibles et transitoires des taux d'urée sanguine et de créatinine sérique, en particulier en cas d'association du périndopril à un diurétique, ont été observées chez certains patients hypertendus sans antécédent de maladie rénovasculaire. Ceci concerne particulièrement les patients ayant une insuffisance rénale préexistante. Insuffisance hépatique Les IEC ont été rarement associés à un syndrome débutant par une jaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas élucidé. Les patients sous IEC qui présentent une jaunisse ou une élévation importante des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et une surveillance médicale appropriée sera mise en place (voir rubrique Effets indésirables). Particularités éthniques Un taux plus important d'angioedème a été observé chez les patients noirs sous IEC que chez les patients non-noirs. Comme les autres IEC, l'efficacité du périndopril peut être moindre sur la diminution de la pression artérielle chez les patients noirs, compte tenu de la plus grande prévalence de taux faibles de rénine dans cette population hypertendue. Toux Une toux a été rapportée avec l'utilisation des IEC. D'une façon caractéristique, la toux est non-productive, persistante et disparaît à l'arrêt du traitement. La toux induite par les IEC devra faire partie du diagnostic différentiel de la toux. Chirurgie/anesthésie Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale importante ou une anesthésie par des agents provoquant une hypotension, PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS peut bloquer la production de l'angiotensine II secondaire à la libération de rénine. Le traitement doit être interrompu un jour avant l'intervention. Si une hypotension se produit et qu'elle est attribuée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par une augmentation de la volémie. Hyperkaliémie Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d'aldostérone. Cet effet n'est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l'aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Patients diabétiques Chez les patients diabétiques sous antidiabétiques oraux ou insuline, la glycémie doit être étroitement surveillée, en particulier pendant le premier mois de traitement par l'IEC (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Liées à l'amlodipine Précautions d'emploi La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'amlodipine au cours d'une crise hypertensive n'ont pas été établies. Patients atteints d'insuffisance cardiaque Les patients atteints d'insuffisance cardiaque doivent être traités avec précaution. Dans une étude à long terme contrôlée versus placebo menée chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère (classes NYHA III et IV), l'incidence rapportée des oedèmes pulmonaires a été supérieure dans le groupe traité par l'amlodipine par rapport au groupe placebo (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Les inhibiteurs calciques dont l'amlodipine doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive parce qu'ils peuvent augmenter le risque d'évènements cardiovasculaires et de mortalité. Patients atteints d'insuffisance hépatique La demi-vie de l'amlodipine est augmentée et son ASC est plus grande chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ; les recommandations posologiques n'ont pas été établies. Par conséquent l'amlodipine devra être initiée à la dose efficace la plus faible et avec précaution, aussi bien durant l'initiation du traitement que lors de l'augmentation de la dose. Une augmentation posologique lente et une surveillance attentive peuvent être nécessaires chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère. Utilisation chez les sujets âgés Chez les sujets âgés, une augmentation de la posologie doit être effectuée avec précaution (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Utilisation dans l'insuffisance rénale L'amlodipine peut être utilisée chez ces patients à des doses normales. Les changements des concentrations plasmatiques d'amlopidine ne sont pas corrélés avec le degré d'insuffisance rénale. L'amlopidine n'est pas dialysable. Liées à PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS Toutes les mises en garde relatives à chacun des 2 substances, citées précédemment, doivent également s'appliquer à l'association fixe PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS. Interactions L'utilisation concomitante de PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS avec du lithium, des diurétiques épargneurs de potassium ou des suppléments en potassium n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Sodium Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
a. Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le périndopril et l'amlodipine pris séparément sont : oedème, somnolence, sensation vertigineuse, céphalée (en particulier en début de traitement), dysgueusie, paresthésie, défauts visuels (y compris diplopie), acouphène, vertige, palpitations, bouffées congestives, hypotension (et effets liés à l'hypotension), dyspnée, toux, douleurs abdominales, nausée, vomissement, dyspepsie, modification du transit intestinal, diarrhée, constipation, prurit, rash, exanthème, gonflement de l'articulations (gonflement des chevilles), contractures musculaires, fatigue et asthénie.
b. Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont pu être observés pendant le traitement avec du périndopril ou de l'amlodipine pris séparément et sont classés selon la classification MedDRA par système-organe et en fonction de leur fréquence :
· Très fréquent (≥ 1/10) ;
· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
· Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;
· Très rare (< 1/10 000) ;
· Indéterminé (ne pouvant être estimé à partir des données disponibles).
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
MedDRA
| Effets indésirables | Fréquence | |
Amlodipine | Périndopril | ||
Infections et infestations | Rhinite | Peu fréquent | Très rare |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Eosinophilie | - | Peu fréquent* |
Leucopénie/neutropénie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | Très rare | Très rare | |
Agranulocytose ou pancytopénie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | - | Très rare | |
Thrombocytopénie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | Très rare | Très rare | |
Anémie hémolytique chez les patients avec un déficit congénital en G-6PDH (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | - | Très rare | |
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Affections du système immunitaire | Hypersensibilité | Très rare | Peu fréquent |
Troubles endocriniens | Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH) | - | Rare |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hypoglycémie (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) | - | Peu fréquent* |
Hyperkaliémie, réversible à l'arrêt du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | - | Peu fréquent* | |
Hyponatrémie | - | Peu fréquent* | |
Hyperglycémie | Très rare |
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Affections psychiatriques | Insomnie | Peu fréquent | - |
Humeur modifiée (y compris anxiété) | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Dépression | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Troubles du sommeil | - | Peu fréquent | |
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Affections du système nerveux | Somnolence (en particulier au début du traitement) | Fréquent | - |
Sensations vertigineuses (en particulier au début du traitement) | Fréquent | Fréquent | |
Céphalées (en particulier au début du traitement) | Fréquent | Fréquent | |
Dysgueusie | Peu fréquent | Fréquent | |
Tremblements | Peu fréquent | - | |
Hypoesthésie | Peu fréquent | - | |
Paresthésie | Peu fréquent | Fréquent | |
Syncope | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Etat confusionnel | Rare | Très rare | |
Hypertonie | Très rare | - | |
Neuropathie périphérique | Très rare | - | |
Accident vasculaire cérébral, éventuellement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | - | Très rare | |
Troubles extrapyramidaux | Indéterminé |
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Affections oculaires | Défauts visuels | Fréquent | Fréquent |
Diplopie | Fréquent | - | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Acouphène | Peu fréquent | Fréquent |
Vertiges | - | Fréquent | |
Affections cardiaques | Palpitations | Fréquent | Peu fréquent* |
Tachycardie | - | Peu fréquent* | |
Angine de poitrine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | - | Très rare | |
Infarctus du myocarde, probablement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | Très rare | Très rare | |
Arythmie (incluant bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire) | Peu fréquent | Très rare | |
Affections vasculaires | Bouffée congestive | Fréquent | Rare |
Hypotension (et effets liés à l'hypotension) | Peu fréquent | Fréquent | |
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Vascularite | Très rare | Peu fréquent* | |
Phénomène de Raynaud | - | Indéterminée | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | Fréquent | Fréquent |
Toux | Peu fréquent | Fréquent | |
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Bronchospasme | - | Peu fréquent | |
Pneumonie éosinophile | - | Très rare | |
Affections gastro-intestinales | Hyperplasie gingivale | Très rare | - |
Douleurs abdominales | Fréquent | Fréquent | |
Nausées | Fréquent | Fréquent | |
Vomissements | Peu fréquent | Fréquent | |
Dyspepsie | Fréquent | Fréquent | |
Modification du transit intestinal | Fréquent | - | |
Bouche sèche | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Diarrhée | Peu fréquent | Fréquent | |
Constipation | Fréquent | Fréquent | |
Pancréatite | Très rare | Très rare | |
Gastrite | Très rare | - | |
Affections hépato- biliaires | Hépatite, ictère | Très rare | - |
Hépatite cytolytique ou cholestatique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | - | Très rare | |
Enzymes hépatiques augmentées (évoquant généralement une cholestase) | Très rare | - | |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | Œdème de Quincke | Très rare | - |
Angioedème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | Très rare | Peu fréquent | |
Erythème polymorphe | Très rare | Très rare | |
Alopécie | Peu fréquent | - | |
Purpura | Peu fréquent | - | |
Décoloration de la peau | Peu fréquent | - | |
Hyperhidrose | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Prurit | Peu fréquent | Fréquent | |
Rash, exanthème | Peu fréquent | Fréquent | |
Urticaire (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Réactions de photosensibilité | Très rare | Peu fréquent* | |
Pemphigoïde | - | Peu fréquent* | |
Aggravation du psoriasis | - | Rare | |
Syndrome de Stevens-Johnson | Très rare | - | |
Dermatite exfoliative | Très rare | - | |
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Nécrolyse épidermique toxique | Indéterminé | - | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Gonflement de l'articulation (gonflement des chevilles) | Fréquent | - |
Arthralgie | Peu fréquent | Peu fréquent* | |
Myalgie | Peu fréquent | Peu fréquent* | |
Contractures musculaires | Fréquent | Fréquent | |
Dorsalgie | Peu fréquent | - | |
Affections du rein et des voies urinaires | Trouble mictionnel, nycturie, pollakiurie | Peu fréquent | - |
Insuffisance rénale | - | Peu fréquent | |
Insuffisance rénale aiguë | - | Rare | |
Anurie/oligurie | - | Rare | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysfonction érectile | Peu fréquent | Peu fréquent |
Gynécomastie | Peu fréquent | - | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Œdème | Très fréquent | - |
Œdèmes périphériques | - | Peu fréquent* | |
Fatigue | Fréquent | - | |
Douleur thoracique | Peu fréquent | Peu fréquent* | |
Asthénie | Fréquent | Fréquent | |
Douleurs | Peu fréquent | - | |
Malaise | Peu fréquent | Peu fréquent* | |
Fièvre | - | Peu fréquent* | |
Investigations | Gain de poids, perte de poids | Peu fréquent | - |
Urée sanguine augmentée | - | Peu fréquent* | |
Créatinine sanguine augmentée | - | Peu fréquent* | |
Bilirubine sanguine augmentée | - | Rare | |
Enzyme hépatique augmentée | - | Rare | |
Diminution de l'hémoglobine et de l'hématocrite | - | Très rare | |
Blessure, empoisonnement et complications d'une intervention | Chute | - | Peu fréquent* |
* Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les effets indésirables rapportés après la commercialisation (notifications spontanées).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
SURVEILLANCE du traitement :
- Infections sévères : suivi périodique du nombre de globules blancs.
- Patients à haut risque d'hypotension symptomatique : contrôle strict de la pression artérielle, de la fonction rénale et du potassium sérique.
- Insuffisance rénale : contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
- Sujet âgé : contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
- Patients à risque d’hyperkaliémie : contrôle fréquent de la kaliémie.
ARRETER LE TRAITEMENT ET PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
· respiration sifflante soudaine, douleur thoracique, essoufflement ou difficulté respiratoire,
· gonflement des paupières, du visage ou des lèvres,
· gonflement de la langue et de la gorge, entraînant de grandes difficultés respiratoires,
· réactions
cutanées sévères, notamment éruption cutanée intense, urticaire,
rougeur de la peau sur l'ensemble du corps, démangeaisons sévères,
apparition de vésicules, desquamation et gonflement de la peau,
inflammation des muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse
épidermique toxique) ou autres réactions allergiques,
· vertiges ou étourdissements sévères,
· crise cardiaque, battements du coeur inhabituellement rapides ou anormaux,
· inflammation du pancréas pouvant entraîner une douleur abdominale et dorsale sévère accompagnée d'un très grand malaise.
PREVENIR LE MEDECIN si l'un des effets suivants devient gênant ou dure plus d'une semaine :
maux de tête, étourdissements, somnolence (en particulier au début du traitement), vertiges, sensation d'engourdissement ou de fourmillement dans les membres, troubles de la vision (y compris vision double), acouphènes (sensation de bruit dans les oreilles), palpitations (conscience de vos battements cardiaques), flush, étourdissement dû à une baisse de pression artérielle, toux, essoufflement, nausées, vomissements, douleurs abdominales, troubles du goût, dyspepsie ou digestion difficile, diarrhées, constipation, réactions allergiques (telles que éruptions cutanées, démangeaisons), crampes musculaires, fatigue, faiblesse, gonflement des chevilles (oedème).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensations de vertige, fatigue, maux de tête, nausée).
NE PAS CONSOMMER de pamplemousses ou de jus de pamplemousse pendant le traitement.
PRUDENCE en cas d'utilisation de millepertuis (hypericum perforatum).
Compte tenu des effets respectifs de chacune des deux substances présentes dans l'association, sur la grossesse et l'allaitement :
· L'utilisation de PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS est déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse. PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS est contre-indiqué pendant le deuxième et troisième trimestre de la grossesse.
· PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS est déconseillé pendant l'allaitement, c'est pourquoi une solution doit être envisagée, soit interrompre l'allaitement, soit interrompre le traitement par PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS en prenant en compte l'importance de ce traitement pour la mère.
Grossesse
Liées au périndopril
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au premier trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
En cas d'exposition à un IEC à partir du deuxième trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.
Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Liées à l'amlodipine
La sécurité de l'amlodipine au cours de la grossesse n'a pas été établie.
Dans les études chez l'animal, une toxicité de la reproduction a été observée à doses élevées (voir rubrique Données de sécurité préclinique). L'utilisation au cours de la grossesse n'est recommandée que si aucune alternative plus sûre n'est disponible et lorsque la maladie elle-même présente des risques plus importants pour la mère et le foetus.
Allaitement
Lié au périndopril
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation du périndopril au cours de l'allaitement, PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Lié à l'amlodipine
L'amlodipine est excrétée dans le lait maternel. La proportion de dose maternelle reçue par le nourrisson a été estimée à un intervalle interquartile de 3 à 7 %, avec un maximum de 15 %. L'effet de l'amlodipine sur les nourrissons est inconnu. La décision de poursuivre ou d'interrompre l'allaitement ou de poursuivre ou d'interrompre le traitement par l'amlodipine doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement par l'amlopidine pour la mère.
Fertilité
Des modifications biochimiques réversibles au niveau de la tête des spermatozoïdes ont été rapportées chez certains patients traités par des inhibiteurs calciques. Les données cliniques sont insuffisantes concernant l'effet potentiel de l'amlopidine sur la fécondité. Dans une étude menée chez le rat, des effets indésirables ont été détectés sur la fertilité des mâles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Posologie
La dose recommandée est d'un comprimé par jour. L'association à dose fixe n'est pas appropriée pour le traitement initial.
Si un changement de posologie est nécessaire, la dose de PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS peut être modifiée ou une adaptation individuelle de l'association libre peut être considérée.
Populations particulières
Patients atteints d'insuffisance rénale et sujet âgé (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques)
L'élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal. Par conséquent, le suivi médical habituel devra inclure un contrôle périodique de la créatinine et du potassium.
PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS peut être administré chez les patients avec une Clcr ≥ 60 mL/min, mais n'est pas recommandé chez les patients avec une Clcr < 60 mL/min. Chez ces patients, une adaptation individuelle des monocomposants est recommandée.
L'amlodipine utilisée à des doses similaires montre une bonne tolérance équivalente chez les patients âgés ou les patients plus jeunes. Des schémas posologiques normaux sont recommandés chez les sujets âgés, mais une augmentation de la posologie doit être effectuée avec précaution. Les changements de concentrations plasmatiques en amlodipine ne sont pas corrélés avec le degré d'insuffisance rénale. L'amlodipine n'est pas dialysable.
Patients atteints d'insuffisance hépatique (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques)
Les recommandations de posologie n'ont pas été établies chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée par conséquent la dose doit être choisie avec précaution et doit démarrer à la dose efficace la plus faible (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques). Pour déterminer la dose optimale de départ et la dose d'entretien optimale des patients atteints d'insuffisance hépatique, les patients doivent être individuellement traités à l'aide de l'association libre d'amlodipine et de périndopril. Les propriétés pharmacocinétiques de l'amlodipine n'ont pas été étudiées en cas d'insuffisance hépatique sévère. L'amlodipine doit être débutée à la dose la plus faible et augmentée lentement chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère.
Population pédiatrique
PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent car l'efficacité et la tolérance du périndopril et de l'amlodipine, en association, n'ont pas été établies chez l'enfant et l'adolescent.
Mode d'administration
Voie orale.
Un comprimé par jour en une prise, de préférence le matin et avant le repas.
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
Sans objet.
Aucune information n'est disponible concernant un surdosage de PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS chez l'homme.
Pour l'amlodipine, l'expérience en matière de surdosage intentionnel chez l'homme est limitée.
Symptômes
Les données disponibles suggèrent qu'un surdosage important peut entraîner une vasodilatation périphérique excessive et une éventuelle tachycardie réflexe. Des hypotensions systémiques marquées et probablement prolongées pouvant conduire jusqu'à un choc entraînant le décès, ont été rapportées.
Traitement
Une hypotension cliniquement significative due à un surdosage à l'amlodipine nécessite un soutien cardio-vasculaire actif comprenant une surveillance fréquente de la fonction cardiaque et respiratoire, une surélévation des membres inférieurs et une prise en charge de la volémie et du débit urinaire.
Un vasoconstricteur peut être utilisé pour restaurer le tonus vasculaire et la pression artérielle, à la condition qu'il n'y ait pas de contre-indication à son utilisation. Le gluconate de calcium administré par voie intraveineuse peut être utile pour inverser les effets du blocage des canaux calciques.
Un lavage gastrique peut être justifié dans certains cas. Chez des volontaires sains, l'utilisation de charbon jusqu'à deux heures après l'administration d'amlodipine 10 mg a montré une réduction des taux d'absorption de l'amlodipine.
Dans la mesure où l'amlodipine est fortement liée aux protéines, une dialyse n'apportera probablement aucun bénéfice.
Les données de surdosage en périndopril chez l'homme sont limitées. Les symptômes associés à un surdosage peuvent comprendre une hypotension, un choc circulatoire, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une hyperventilation, une tachycardie, des palpitations, de la bradycardie, des vertiges, de l'anxiété et de la toux.
Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineuse d'une solution isotonique de chlorure de sodium. Si une hypotension se produit, le patient devra être placé en décubitus. Si possible, une perfusion intraveineuse d'angiotensine II et/ou une injection intraveineuse de catécholamines peut aussi être réalisée. Le périndopril peut être retiré de la circulation générale par hémodialyse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Un pacemaker est indiqué lors d'une bradycardie résistante au traitement. Les signes cliniques vitaux, les concentrations sériques en électrolytes et en créatinine doivent être continuellement contrôlés.
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion et inhibiteurs calciques, code ATC : C09BB04.
Perindopril
Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme qui transforme l'angiotensine l en angiotensine II (enzyme de conversion de l'angiotensine ECA). Cette enzyme de conversion, ou kinase, est une exopeptidase qui permet la conversion de l'angiotensine l en angiotensine II vasoconstrictrice provoquant la dégradation de la bradykinine vasodilatatrice en un heptapeptide inactif. L'inhibition de l'ECA induit une diminution de l'angiotensine II dans le plasma, conduisant à une augmentation de l'activité plasmatique de la rénine (par inhibition du rétrocontrôle négatif de la libération de rénine) et à une diminution de la sécrétion d'aldostérone. Comme l'ECA inactive la bradykinine, l'inhibition de l'ECA conduit aussi à une augmentation de l'activité des systèmes kallikréine-kinine locaux et circulants (et par conséquent aussi à une activation du système prostaglandines). Ce mécanisme peut contribuer à l'action hypotensive des IEC et est partiellement responsable de certains de leurs effets indésirables (comme la toux).
Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate. Les autres métabolites ne présentent pas d'inhibition de l'ECA in vitro.
Hypertension
Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée, sévère ; on observe une réduction des pressions systolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme.
Le périndopril réduit les résistances périphériques vasculaires, conduisant à une diminution de la pression artérielle. Par conséquent, le débit sanguin périphérique augmente, sans effet sur la fréquence cardiaque.
Le débit sanguin rénal augmente, en règle générale, avec un débit de filtration glomérulaire (DFG) restant habituellement inchangé. L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se maintient pendant au moins 24 heures : le ratio vallée/pic est de l'ordre de 87-100 %.
La diminution de la pression artérielle se produit rapidement. Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient durant le premier mois de traitement, et se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un effet rebond sur la pression artérielle.
Le périndopril réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Chez l'homme, les propriétés vasodilatatrices du périndopril ont été confirmées. Il améliore l'élasticité des gros troncs artériels et diminue le ratio média/lumen des petites artères.
Patients atteints d'une maladie coronaire stable
L'étude clinique EUROPA, multicentrique, internationale, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, a duré 4 ans.
Douze mille deux cent dix-huit (12 218) patients âgés de plus de 18 ans ont été randomisés sous périndopril tert-butylamine 8 mg (équivalent à périndopril arginine 10 mg) (n = 6110) ou sous placebo (n = 6108). Les patients de l'étude présentaient une maladie coronaire sans signe clinique d'insuffisance cardiaque. Au total, 90 % des patients avaient un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou un antécédent de revascularisation coronaire. La plupart des patients recevaient le traitement étudié en plus de leur thérapie usuelle incluant des antiagrégants plaquettaires, des hypolipémiants et des bêtabloquants.
Le critère principal d'efficacité était un critère combiné associant la mortalité cardiovasculaire, l'infarctus du myocarde non fatal et/ou l'arrêt cardiaque récupéré. Le traitement par le périndopril tert-butylamine à la dose de 8 mg (équivalent à périndopril arginine 10 mg) une fois par jour a abouti à une réduction absolue significative du critère principal de 1,9 % (réduction du risque relatif de 20 %, IC 95 % [9,4 ; 28,6] - p < 0,001).
Par rapport au placebo, une réduction absolue de 2,2 %, correspondant à une RRR de 22,4 % (IC 95 % [12,0 ; 31,6] - p < 0,001) du critère principal, a été observée chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
Données d'études cliniques sur le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Le taux et le degré d'absorption du périndopril et de l'amlodipine contenus dans PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS ne sont pas significativement différents de ceux observés, respectivement, dans les formulations individuelles de périndopril et d'amlodipine.
Périndopril
Absorption Après administration orale, l'absorption de périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure. Le périndopril est une prodrogue. 27 % de la dose administrée de périndopril est retrouvé dans la circulation sanguine sous forme de périndoprilate, métabolite actif. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures. La prise d'aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas. Une relation linéaire a été démontrée entre la dose de périndopril et son exposition plasmatique. Distribution Le volume de distribution est approximativement de 0,2 l/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l'enzyme de conversion de l'angiotensine, mais elle est concentration-dépendante. Élimination Le périndoprilate est éliminé dans l'urine et la demi-vie terminale de la fraction libre est d'environ 17 heures, permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours. Sujets âgés, insuffisance cardiaque et insuffisance rénale L'élimination du périndoprilate est diminuée chez le patient âgé, ainsi que chez les insuffisants cardiaques et rénaux (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Par conséquent, le suivi médical habituel devra inclure un contrôle périodique de la créatinine et du potassium. Insuffisance hépatique La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min. Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n'est pas réduite et, par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Amlodipine
Les effets de PERINDOPRIL/AMLODIPINE HCS sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. L'amlodipine peut avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Si les patients présentent des sensations vertigineuses, des maux de tête, une fatigue ou des nausées, leur aptitude à réagir peut être altérée. Des précautions sont recommandées en particulier au début du traitement.
Périndopril
Dans les études de toxicité chronique avec administration orale de périndopril (chez les rats et les singes), l'organe cible est le rein, où des dommages réversibles ont été observés.
Aucun effet mutagène n'a été observé lors des études in vitro ou in vivo.
Les études sur la toxicité de la reproduction (chez les rats, les souris, les lapins et les singes) n'ont montré aucun signe d'embryotoxicité ou de tératogénicité. Cependant, il a été montré que les IEC, par effet de classe, ont induit des effets indésirables sur les derniers stades de développement du foetus, conduisant à une mort foetale et des effets congénitaux chez les rongeurs et les lapins : des lésions rénales et une augmentation de la mortalité péri- et post-natale ont été observées.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I
Comprimé.
Comprimé blanc à blanc cassé, rond, légèrement biconvexe avec les bords biseautés, gravé de la marque U 3 sur une face. Diamètre : 9 mm.
Plaquette (OPA/Aluminium/PVC//Aluminium) en boîtes de 10, 30, 60, 90 et 100 comprimés.
Plaquette prédécoupée unitaire (OPA/Aluminium/PVC//Aluminium) en boîtes de 10 x 1, 30 x 1, 60 x 1, 90 x 1 et 100 x 1 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Périndopril tert-butylamine....................................................................................................... 8 mg
(équivalent à périndopril..................................................................................................... 6,68 mg)
Amlodipine............................................................................................................................. 5 mg
Sous forme de bésilate d'amlodipine.
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Bicarbonate de sodium, cellulose microcristalline (E460), amidon de maïs prégélatinisé, carboxyméthylamidon sodique (type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium (E470b).